En 2038, alors que la Terre a épuisé toutes ses ressources, l'humanité part sur d'autres planètes, comme ici Moon 44. Sauf que des groupes vont se créer, et se liguer contre eux, afin d'en posséder la majeure partie.
Avant de partir pour Hollywood avec Universal Soldier, il faut se rappeler que Roland Emmerich était surnommé le Spielberg allemand. Moon 44 est le dernier film qu'il a réalisé en Allemagne, produit dans le même pays, mais avec un tournage en anglais. On retrouve au casting des noms comme Michael Paré, Dean Devlin (qui travaillera beaucoup avec Emmerich sur la décennie 90), ou encore le grand méchant joué par Malcom McDowell.
Mais au fond, si je dois dire que les acteurs sont très mauvais, le plus réussi (et qui a dû ponctionner une partie du budget) est sans nul doute le production design avec une forte inspiration de Blade Runner, voire de Star Wars, le tout dans une lumière bleutée, et beaucoup de fumigènes qui apportent de l'étrangeté à l'ensemble, le tout pour un budget minime. Malgré cela, il faut se fader non seulement l'interprétation, mais aussi une intrigue indigente qui semble accumuler les poncifs.
Au fond, je pense que comme beaucoup de ses premiers films, Moon 44 est avant tout une carte de visite de Roland Emmerich pour montrer aux Américains de quoi il était capable. Mais au niveau scénario, ça n'est pas encore ça...