Comment sortir indemne d'une telle claque audiovisuelle de plus de 2H ?
Loin des standards du documentaire "classique", Brett Morgen nous livre ici une véritable odyssée à travers les âges au contact d'un génie. Les créations visuelles accompagnent parfaitement la musique et les commentaires de David Bowie tout au long du film.
Moonage Daydream nous fait vivre au plus près de l'artiste. On a l'impression d'entrer dans la psychée de Bowie et de suivre de l'intérieur ses pérégrinations qui font de lui l'artiste unique qu'il est devenu. Bowie doute, change, se réinvente au fil des minutes qui s'égrainent au rythme de ses plus grands tubes. Forcément, cette expérience se fait au détriment d'une linéarité qui rendrait l'ensemble plus clair mais ce parti pris semble bien correspondre à l'univers de l'artiste.
Plus qu'une ode à la gloire de Bowie, ce documentaire est une ode à l'art, à la créativité et à la différence. Inspirant par essence, il nous offre un moment privilégié avec l'un des plus grands artiste du XXeme siècle.