Quand on va voir un film de Roland Emmerich on sait à quoi s'attendre: du lourd dans tous les sens du terme. Le mec ne prend pas les choses au 1er degré, il a de l'humour et sait faire des films bigger than life mémorables, visuellement bien calibrés. 2012 avait été homérique, au cordeau, des effets spéciaux révolutionnaire, et l'ultime scénario catastrophe, l'innondation de la Terre entière. Bref, un monument du genre... Alors quand on apprend qu'il sort un film ou la lune s'écrase sur la Terre, on se régale d'avance.
Le problème c'est que pépère a perdu de sa superbe. Il parvient pour commencer a réaliser l'exploit de faire mal jouer des pointures comme Patrick Wilson et Michael Pena, tout de même. La palme revient à Charlie Plummer, avec une prestation digne d'une pub Carglass (qui durerait 2h). L'écriture des personnages semble carrément improvisée pour Wilson et pour beaucoup de plans tournés sur fond vert les acteurs, perdus, semblent pas plus que nous savoir ce qu'ils regardent.
Concernant les effets spéciaux on se demande ou sont passés les 150M$. On est loin de la qualité de 2012. Beaucoup d'effets sont à la limite correct, notemment sur les simulations de liquides, bien en deça de ceux de 2012 qui a dejà 10 ans. Ceux qui sont acceptables manquent d'ambition et ne sont pas à la hauteur des 150M$ de budget.
Si vous digérez les mockbusters de Asylum, ça devrait passer sans soucis. Les autres, regardez ailleurs.