Le temps retrouvé
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"Moscou ne croit pas aux larmes" avec ce titre d'une certaine beauté, qui pourrait être le titre d'un roman ou même d'une poésie, c'est l'annonce d'un film simple et délicat.
Si je devais comparer ce film au XXIe siècle, je dirai que c'est le Sex and the City soviétique des années 80. Des femmes avec des rêves et des ambitions qui se heurtent à la difficile réalité de la vie sentimentale mais aussi de leur statut de femmes éduquées ou non.
1980 ? Moscou ne croit pas aux larmes est finalement un film terriblement moderne, l'hégémonie de la télévision face au théâtre ou aux livres y est évoquée, n'est-ce pas l'actuel statut de Netflix à notre époque ?
Katia est le portrait de cette femme ambitieuse partie de rien qui tient à faire sa place dans la société, mère célibataire, d'ouvrière à Directrice d'usine.
Quant à l'authenticité des images, ce film est une fenêtre sur le monde (soviétique) à qui le veut bien.
La datcha, les shashlik, la baboushka qui vend ses fleurs au coin de la rue...tout ces aspects de la culture soviétique qui demeurent encore aujourd'hui dans les pays d'ex URSS sont ici représentés.
Créée
le 6 mai 2020
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