4.5: Dans la maison
Un écrivain en manque d'inspiration vit reclus dans un manoir avec son épouse qui désespère de tomber enceinte. Ayant retrouvé l'inspiration, ce dernier veut se remettre à écrire lorsqu'il reçoit la visite d'un de ses fans, chirurgien.
Le retour du réalisateur de Black Swan était sans doute l'événement de la semaine ciné. Et avec un tel duo oscarise, la promesse d'une claque similaire à Black Swan semblait tenue. Ce ne fut pas le cas pour moi.
La première heure est irréprochable : l'on assiste à cette vie d'ermite de cette femme semblant sous de multiples affluences parfois extralucides et son mari romancier nous rappelle de multiples personnages de l'univers de King. De même, l'intrusion soudaine de ce visiteur inconnu nous laisse entrevoir une issue à la King.
Las, la dernière demi-heure s'apparente à un véritable Capharnaüm partant complètement en vrille, à tel point que, une fois l'issue présentée mais nullement élucidée, plusieurs questions se posent, en pensant au titre : est-il question d'un ressenti de la grossesse, et si oui, toute la première partie est hors propos; d'une apparente schizophrénie, et dans ce cas, l'issue est grotesque; ou d'une possession diabolique?
L'impression au final est celle d'une perte de temps, malgré une Jennifer Lawrence parfaite et le plaisir de revoir Michelle Pfeiffer. Mais sinon, l'on repassera.
A vous de voir...