Sept ans entre le premier Godzilla et Mothra. Il aura fallu sept ans pour que le genre s'impose et explose complètement. Nous sommes dans les années 60, et la vague du Kaiju-Eiga va tellement enfler qu'elle va tout emporter sur son passage. Durant cette décennie nous allons avoir : huit Godzilla, cinq Gamera, trois Damajin, et là je ne parle que des plus connus et des plus grosses licences - sans même aborder les productions télévisuelles comme Ultra Q (rien de sexuel) et son spin-off beaucoup plus connu : Ultraman. Une vague démesurée donc, envahissant et peu à peu noyant le marché. Mais nous aurons l'occasion d'y revenir dans le détail (et de souffrir un peu quand même pour certains films on va pas se le cacher).
Mais une chose à la fois. 1961 donc.
Le producteur Tomoyuki Tanaka (déjà derrière tous les premiers kaiju-eiga et présents sur le blog, si vous suivez) s'associe avec l'écrivain et scénariste Shin'ichiro Nakamura pour développer une histoire volontairement plus grand public que les œuvres précédentes. Faisons simple : l'histoire sortira dans un premier temps de manière épisodique dans le magazine Asahi Geinō sous le titre Hakou yousei to Mosura (Mothra et les Fées Lumineuses dans la langue de Valérie Pécresse) avant d'être développée pour le cinéma, proposant ainsi un kaiju-eiga orienté vers la fantasy, le conte et l'aventure.
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Les Gloutons du Cinéma - Mothra