Zéro--Zéro--Se.. ... Zéro

Je n’ai jamais piffé — même enfant/ado, donc — les James Bond.

Mais pas au point, toutefois, de refuser d’en visionner (j’en ai vu une petite douzaine ; quand même, oui…).

Je me sens donc autorisé à en parler, à juger, à critiquer…
Ce n’est pas comme si je me mettais à donner un avis sur les séries TV, les jeux vidéo, les ‘anime’, le R'n'B et les salsifis : je n’en consomme pas.

Et bien… … …. je ne vais pourtant (presque) rien dire sur ce dernier opus avec Daniel Craig (un des acteurs les plus séduisants du Cinéma) : d’autres l’ont fait, parvenant à s’étaler sur No Time to Die en donnant du crédit à près de trois heures de soupe quasi-imbuvable, qui invoquant l’épopée 007, qui la psychologie, qui l’amour, qui le sacrifice…

Je n’y ai vu quant à moi qu’un épisode lorgnant du côté du pire des ‘’épisodes’’ antérieurs, avec son lot obligatoire et presque insupportable de voyages (exotisme forcené), de cascades, d’invraisemblances, de coolitude et d’humanité au bord du gouffre sauvée par ces voyous de Rosbeef… : ingrédients rances permettant pourtant de faire son bon beurre.

Malgré mon détachement et mon désenchantement, une chose me taraude.

Je vous la soumets : comment a-t-on pu passer, en un demi-siècle, d'Ursula Andress à la repoussante Léa Seydoux ?

J’aimerais croire que ce choix est destiné à soulager la peine des fans (notamment celle des personnes ayant aimé Casino Royale et la sublime Eva Green, ou Skyfall avec la magnifique Berenice Marlohe).

Mais réjouissons-nous ! Le prochain 007 sera paraît-il une 007, noire de surcroît.

La Propagande n’a peur de rien, ose tout.

À quand un Robin des bois transformée en Robine des Forêts ?

Comme disait Philippe Meyer (à peu de choses près) : Nous vivons une époque qu’elle est très moderne…