Après s’être essayé à l’espionnage pour son premier long métrage en 1986, c’est huit ans plus tard qu’on retrouve le réalisateur australien P.J. Hogan avec Muriel (Muriel’s wedding en VO). Réputé pour être un classique, on parle souvent de ce film comme d’une simple comédie romantique. Mais Muriel va bien au-delà de ce constat, c’est avant tout une dramédie complexe et au ton sombre.
Basé à Porpoise Spit en Australie, Muriel (Toni Collette) est une jeune femme grosse et mal dans sa peau, vivant avec sa famille dysfonctionnelle. Personne ne semble avoir de respect pour Muriel. Son père, un politicien corrompu, la traite d’inutile et les amies avec qui elle traîne ne pense qu’à une seule chose, se débarrasser d’elle.