Complètement Kitch, Muriel est un divertissement plaisant qui mérite encore le détour.
Muriel, éternelle optimiste dans sa petite ville paumée d'Australie écoutant ABBA, n'a qu'une obsession : Se marier. Disgracieuse, potelée, mais convaincue que le prince charmant arrivera, elle décide de se donner les moyens et file dans une station balnéaire, quittant une famille dégénérée et un père tyran. Et en lui dérobant 12 000 $ au passage.
"Muriel" s'inscrit en parfait contrepied des comédies romantiques insipides post "Pretty Woman". Ici, l'héroïne avance, envers et contre tout, vers son rêve : trouver l'amour. Le mariage ne va pas lui tomber du ciel, elle va se battre, contre des pouffiasses, contre les moqueurs, contre les désabusés, contre les blasés, contre sa propre bêtise aussi...
Le film est habité d'une bouffée d'optimisme rafraichissante, malgré ses moments glauques qui s'enchainent, le tout transporté par une bande son dédiée aux plus grands tubes d'ABBA.
Il est nécessaire d'aimer ABBA pour regarder ce film, bien entendu. Si c'est le cas, Muriel vaut le détour le temps d'une soirée. Pas de prise de têtes, quelques sourires, quelques rires même si on est bon public, et le film se revoit sans problème.