Je suis assez admiratif du genre post-apocalyptique. Après les mondes désertiques (Mad Max), et aquatiques (Waterworld) j'ai été heureux de découvrir par ce film un semblant dans une version qu'on pourrait qualifier d'éolien (titre). Il n'y pas à dire, l'univers de Miyazaki déployé dans ce long-métrage d'animation est magnifique vue la diversité des environnements, créatures et personnages proposés. Le réalisateur travail pour la première fois avec son compositeur fétiche qui le suivra toute sa carrière, Joe Hisaishi. Ce dernier propose une bande originale assez complète alternant entre partitions orchestrales et électroniques/synthétiques (se permettant même de citer la Sarabande de Haendel dans Le Requiem de Nausicaä) avec cordes, harpe, orgue, hautbois et guitare électrique. Les pointes d'humour (drague) disséminées dans le film me semblent malvenues dans cette histoire au ton plutôt dramatique. Mais là où j'ai eu le plus de mal, c'est le rythme couplé au scénario. En effet l'Histoire amène assez spontanément d'un lieu à un autre sans forcément expliciter les liens. Malgré tous les dialogues d'exposition jusqu'au dénouement j'ai eu du mal à voir où est-ce que le scénario voulait m'emmener. Nausicaä est un personnage que j'aime bien, mais elle fait peine à voir quand elle dit des phrases dans le genre "La violence, c'est mal. Le sang a trop coulé" (Mais c'est la guerre petite, j'ai envie de lui dire 😂).
Je pense qu'un deuxième visionnage rehaussera mon avis sur la qualité du métrage à qui je souhaite redonner une chance.