Dans un futur proche, un créateur de jeu vidéo se rend compte que son personnage vit, qu’il a conscience de lui-même. Pour le libérer du jeu, il n’y a pas d’autre moyen que de le faire disparaître en détruisant le jeu sur les serveurs des producteurs. Disons-le tout net, ça n’a pas bien supporté le poids des années et ça fait très 1990’s (musique genre Enigma etc …). Et puis ça sent pas la débauche de moyens. Mais l’intention est louable. En fait, l’histoire est très sympa et l’humour suffisamment présent. Lambert n’est pas bon en créateur dépressif car il en fait des caisses. Et puis le film a été tourné en italien et c’est toujours bizarre d’entendre un acteur se doubler lui-même. L’ambiance rappellera un peu celle de Blade Runner mais c’est loin d’être aussi classe. En revanche, le film fera écho à un Matrix sorti plus tard, un peu comme s’il lui montrait la voie. En bref, on est pas devant un chef d’œuvre mais cette série B est plutôt honnête dans sa démarche et se regarde sans déplaisir.