Rage against
No money, no future est un documentaire sur la scène punk coréenne réalisé par le bassiste/chanteur du groupe Scumraid, réputé comme étant le plus bruyant du pays... au point que la critique parlait...
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le 26 oct. 2017
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Putain, ça m'a réveillé ce documentaire... Non pas qu'il soit exceptionnel ou même bien rythmé - sérieux c'est filmé avec le cul, la caméra brinquebale dans tous les sens - mais néanmoins tu passes pas un mauvais moment devant No money no future. Alors bon, personne verra ce truc mais je vais poser deux trois mots dessus parce que derrière cette gueulante de tarés à crête, y'a du fond. Merde.
Ça cause de quoi ? Ça cause de la scène punk Coréenne, autant dire que c'est pas le premier machin auquel tu penses dans la culture de la Corée ou même de son cinéma. On suit de l'intérieur deux groupes, Scumraid et Find the Spot, dans leurs quotidiens, leurs vies, leurs déboires et leurs fulgurances musicales. De bars merdiques au festival punk japonais, on virevolte.
Dans l'ensemble, le genre punk ça me botte pas mal. L'idée d'exprimer toute sa rage en un cri fou sur scène, ça fait toujours son petit effet. L'idée, de plus, d'aller gueuler contre un système aussi sclérosé par l'eugénisme social et la réussite que peut l'être la Corée est d'autant plus pertinente. Parce que la vie ça rigole pas. On en bouffe de la merde à même la lunette de chiotte et faut bien qu'un ou deux bougres le hurle pour que ça te parle un minimum.
Le documentaire sature dans tes oreilles en des riffs informes, les paroles sont balancées non sans ratés, on rigole de la loose ambiante, on s'émeut quelque peu sur la profondeur derrière, loin derrière l'agressivité.
No money no future a son aspect politique. Il dénonce sans s'enfermer pour autant dans un message purement cynique et pessimiste. À situation difficile il y a de nombreuses solutions. La musique, l'expression du ras le bol ambiant, ce film en a.
J'ai des acouphènes et j'en suis ravi étrangement.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes En 2017, Fosca va s'asseoir à la droite de Freud et mate encore et toujours n'importe quoi, Vus en salle grâce à SensCritique et Le Festival du Film Coréen à Paris s'offre une fois encore les services du bon Fosca, voilà qui est bien sympa !
Créée
le 25 oct. 2017
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