Stephen STREKER s’inspire de faits réels datant de 2007 pour cette tragédie grecque se déroulant dans la communauté pakistanaise. Il présente des enjeux moraux sans manichéisme : il n’y a jamais de méchant par que chacun a ses raisons. La clé de lecture de cette société est la hiérarchie des valeurs. Ce sont d’abord les apparences qu’il faut sauver car si elles le sont alors l’honneur sera sauf. Quand l’honneur est sauf c’est que les traditions ont été respectées. Si les traditions sont respectées alors les principes religieux ne sont pas bafoués. Une image au service de l’histoire (les 3 cadrages de la cage d’escalier par exemple). Zahira, est l’héroïne de cette tragédie qui dépasse les lieux et les époques. Un uppercut, un choc ! Si l’ouverture se fait sur un écran rouge sang, le final se fait sur fond noir dans le silence... Amour et mort définitivement liés comme l’alpha et l’oméga.