Un journaliste, qui est spécialisé dans le recueillement de la parole des enfants, se voit demander de l'aide de la part de soeur ; elle doit s'occuper du père de son fils, hospitalisé, et elle doit donc lui confier en son absence son neveu. Les deux ne se connaissent pas vraiment, et cet homme va peu à peu découvrir ce garçon imprévisible.
De Mike Mills, j'avais beaucoup aimé Beginners, inspiré de l'histoire de son père. Nos âmes d'enfants n'est que son quatrième film, mais là, je retrouve les clichés du cinéma indépendant américain, enfin tels que je les perçois. Aussi bien dans l'utilisation du noir et blanc, sans aucune justification car l'histoire n'est ni temporelle et personne ne meurt, que dans les voix off permanentes, qui reprennent les dires du personnage de Joaquin Phoenix, qui commence chacune de ses interviews avec les enfants avec "Comment vois-tu l'avenir ?".
Quand en plus on a un enfant, Woody Norman, qui n'est pas très bon et un Joaquin Phoenix qui semble empâté, ça donne pas mal de difficultés à apprécier un film, qu'on a déjà vu 1000 fois sur la relation contrariée entre un enfant et un membre de sa famille.
Là, j'ai du mal à en comprendre l'intérêt, si on excepte quelques jolis moments ça et là, mais c'est clairement une machine qui tourne à vide.