Adaptation du roman The Fault in our Stars, que je n’ai pas lu, ce film raconte l’histoire d’amour entre deux adolescents qui se rencontrent dans un groupe de soutien pour les jeunes atteints du cancer. Notre duo d’amoureux est formé par Hazel Grace (Shailene Woodley) et Augustus (Ansel Elgort), et force est de dire qu’ils ont une très bonne alchimie l’un envers l’autre à l’écran, sans doute parce qu’ils se connaissent déjà grâce à Divergente. Le reste du casting n’est pas à jeter loin de là puisqu’on retrouve des noms plus ou moins connus mais diablement bons dans leurs rôles respectifs, comme Laura Dern qui joue la mère d’Hazel ou Willem Dafoe qui joue l’écrivain alcoolique du roman préféré d’Hazel. Mais mon coup de cœur personnel va à Nat Wolff qui joue Isaac, personnage sur lequel je reviendrai plus tard dans la critique.
Le film nous fait affronter le cancer, mais contrairement à la plupart des films traitant de cette maladie (ou en tout cas ceux que j’ai vu), il ne se concentre uniquement sur la souffrance, mais sur la façon dont on vit quotidiennement avec un tel handicap, ainsi Hazel doit en permanence posséder un sac à oxygène avec elle, Gus vit avec une prothèse à la jambe droite, après avoir recours à l’amputation à cause de son cancer, et Isaac perd ses deux yeux, et à part pour ce dernier qui a encore un œil valide au début du film, c’est une situation qui dure dans le temps et à laquelle on est habitué dès le début du film.
Un autre point très réussi du film est son humour noir, il se permet beaucoup de choses, qui sont facilitées dues à la proximité qu’on ressent pour les personnages, le sujet est traité par moment de façon légère sans que le film perde de son sérieux, c’est surtout par le personnage d’Isaac que passe cet humour noir, je ne vais pas détailler ses différentes mésaventures, mais il est clairement le comic relief du film, et pourtant il sait rester très touchant du début à la fin, celui qui tient la chandelle mais pas seulement.
Enfin il y a la romance, la partie la plus classique du récit, mais loin d’être ratée bien au contraire, on les voit se rapprocher petit à petit, faire connaissance, essayer de se détacher (dans un sens seulement), mais surtout on les voit prendre soin l’un de l’autre, Hazel revit grâce à Gus, et les deux connaissent un amour qu’ils n’auraient jamais pensé pouvoir connaître à cause de leurs handicaps respectifs. Ce qui m’a le plus marqué dans cette romance c’est comme évoqué plus haut l’alchimie entre les deux acteurs, c’est ce qui rend leur amour crédible à l’écran, et le regard que lance Gus à Hazel durant tout le film, surtout au début, le genre de regard qui veut tout dire.
Au niveau des défauts j’ai juste deux éléments assez mineurs à signaler, déjà le fait que quasiment tout le monde à Amsterdam parle français, alors je ne connais pas la ville, mais je trouve ça étrange de vendre des tee-shirts en français aux Pays-Bas, idem pour tous les figurants dans la maison d’Anne Frank, si je raconte n’importe quoi, merci de le signaler, je me coucherai moins con. Le deuxième défaut est l’interprétation du père d’Hazel, je trouve l’acteur mauvais, surtout dans ses intonations, mais vu qu’il a un rôle très secondaire comparé à la mère, ça ne m’a gêné que sur une ou deux scènes.
En conclusion, foncez voir ce film ultra touchant, mais surtout n’oubliez pas les mouchoirs.