Prétentieux... pour rien...
Robert Eggers poursuit sa décente aux enfer du vain, du simpliste et de l'enjolivement du néant le plus absolu.
Une imagerie atypique, sombre, bien léchée, mais qui ne traduit rien de plus que les symboliques habituelles des adaptations de "Bram Stocker's - Dracula"
Ce n'est ni plus ni moins que ça... Dracula... Oui.
Mais pire encore, sans aucune force lyrique, sans audace, sans la moindre recherche de réecriture du mythe, c'est la forme la plus primitive de Dracula et pourtant, celle qui se sent le moins pissé sans qu' on comprenne pourquoi...
Une surenchère d'effets de style désincarné.
Pas d'originalité, pas de peur, pas d'iconisation du monstre ou des persos essentiels à l'intrigue, pas d'epicness... Reste l'érotisme et ce qui en découle : la réflexion autour des tabous du désir féminin dans des scènes, certes, assez élaborées visuellement mais justement, au point ou ça en devient ridicule tant ça n'apporte rien.
Je pourrais m'étendre sur à quel point ce film est une merde sans intérêt, mais les apparences font manifestement tout sur ce site... Donc ma critique est fort probablement à l'image de ce film.
Inutile