Nosferatu est enamouré d’Ellen qui est possédée par celui-ci.
Le réalisateur se contente de rajouter des dialogues fastidieux à l’excès à un classique, jamais il ne songe à le pimenter, au point de regretter la version mutique. Bouffi de morgue, le film ne parvient aucunement à se hisser à la hauteur de ses prédécesseurs. Résultat : au bout de deux interminables heures, il n’a toujours pas décollé. Désolant et fort ennuyeux, le métrage est dépourvu de la moindre tension que Robert Eggers tente d’insuffler au recours de jump scares gratuits, voire saugrenus. En sus, c’est moralement douteux car l’héroïne qui se fait allégrement violer, prend son pied et en redemande même. Néanmoins, l’œuvre est esthétiquement impeccable.