Nosferatu le vampire par cityhunternicky
Nosferatu est l’adaptation au cinéma du comte Dracula.
Oui, rendons à césar ce qui est à césar, et passons assez rapidement sur le fait que le film affiche un nombre très important d’années au compteur. Ce qui lui pardonne certaines faiblesses, mais qui va limiter mon accessibilité à l’ensemble. Car la peur insinuée dans les scènes du film n’en est pas moins faible, que beaucoup d’autres oeuvres ont déjà exploitées le même sujet. On se retrouve donc assez dubitatif devant un vampire solitaire qui semble faible.
Je ne demandais pas un film d’action non plus, mais la lutte entre les deux personnages n’a jamais été aussi facilement plausible. Sans artifice, sans véritable faiblesse que le soleil ou son cercueil, Nosferatu n’en est réduit qu’à un destin de perturbateur de rêve. Peu spectaculaire ou impressionnant donc, même si le film peut compter sur d’autres effets visuels. Le jeu des ombres et lumières est saisissant et on appréciera tous les effets légèrement fantastique de l’oeuvre.
Au final, rien de marquant pour ma part. Je n’ai pas senti la tension ou l’effroi, me contentant d’être parfois agréablement surpris par certaines scènes. Mais la plupart du temps, j’étais juste en train de me demander si le film n’aurait pas pu s’autoparodier devant certaines démonstrations de force complètement ridicule (à l’image de la fuite à travers la ville). L’âge du film lui pardonne cela, mais aussi le jeu des acteurs, dont certains semblent sous cocaïne avec leurs expressions.
Malgré des techniques toujours aussi impressionnantes et bien faites, Nosferatu accuse son âge et ses spécificités qui amènent des longueurs