Un requiem pour la matière quantique
Un requiem spatial.
Défier le ciel comme un cowboy défie son ombre. Ces regards, ces astronautes...cette inquiétude.
La matière. Voilà ce que nous sommes un amas de matières qui finira matières comme le disait Antoine Lavoisier, dont le cerveau spirituel déchaîne les possibles pour un je ne sais quoi d'insaississable, pour l'égo? Pour la science? Pour la gloire? Pour la guerre?
La machine.
La machine nous avale comme Garguantua. Gigantesque, sortie de nos mains.
L'explosion.
L'explosion du toujours plus, du toujours plus loin, la défection de la chair.
Ce film est effrayant, ne laisse pas indifférent lorsqu'on s'y plonge vraiment. Une émotion, une angoisse. Le progrès questionne et on se demande à quoi ça sert...C'est un parti-pris de Pelechian.
Ce film est une symphonie, une partition de la mort. La mort que l'on retrouve dans le Vide, vide cosmique.
Ce film est juste magnifique de beauté et parle de la vie, des hommes, de l'Univers.
Mais....
peut-être un brin trop, comment dire, peut être que l'aspect clip de l'objet peut un moment donné fatiguer. Je pense qu'un visionnage sur grand écran est nécessaire pour en mesurer toute l'ampleur.
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