J'ai lu quelques critiques qui disaient que le film était drôle durant sa première partie mais que la seconde moitié s’essoufflait. Oui on peut dire ça. Mais en fait pas tellement. Puisque ces mêmes critiques disent bien que la seconde partie est une énième histoire de cité. A mon sens pas tellement. La plupart des histoire de cité veulent parler soit à leurs habitants qui en chient soit à des gens qui n'ont jamais vu une tour.
Ici c'est bien différent. C'est un film fait par quelqu'un qui y a vécu et qui s'adresse à ceux qui veulent changer les choses. Oui la seconde partie est moins drôle, moins politique et plus proche de nous. Mais la réalité et le quotidien est ce moins important qu'un combat politique pour un pays ? Pour moi non. Il n'y a pas de hiérarchie et c'est bien ce que nous montre ce film en opérant ce glissement au fil des minutes qui s'écoulent dans cette salle.
Le spectateur n'apprendra rien de l'Iran, ou pas grand chose, il n'apprendra pas grand chose sur les cités. Mais ce film lui donnera peut être envie d'aller manifester, de s'engager pour uen cause peut être à l'autre bout du monde qui ne lui était pas importante en rentrant au cinéma. Il décidera de faire mieux son travail s'il est professeur ou s'il est travailleur social. Ce film ne changera pas la vie de ses spectateurs, il en sortiront juste remotivés et c'est bien là le plus important.