Le cinéaste Hubert Sauper avait marqué en son temps les esprits avec son documentaire Le cauchemar de Darwin. Il y dénonçait une mondialisation ravageuse symbolisée notamment par l’introduction néfaste de la perche du Nil dans le lac Victoria. Son nouveau film illustre avec vigueur une forme de néo-colonialisme sous prétexte de l’aide au développement. Américains et Chinois rivalisent pour s’approprier et exploiter les richesses d’une terre au détriment de ses habitants, abandonnés entre misère et violence. Images fortes, images choc. Discours orienté, mais non moins raisonné. Soit, la signature du cinéaste autrichien.
(Critique complète sur cinefilik.wordpress.com)