C'est tout bonnement outré que je tape ces lignes après trois visionnages de cet immonde navet voussavezquoio-gauchiasse. Les mots me manquent pour expliquer, avec ma traditionnelle justesse, la bouillante colère qui me ronge comme le ferait un arc électrique tombé directement de la main de Zeus, parcourant mon échine en détruisant chacune de mes cellules sur son passage, à l'image de l'infini courroux que je souhaiterais répandre sur chacune des personnes ayant participé de près ou de loin à la création de cet étron graphique à l'idéologie perfide si maladroitement camouflée, si pauvrement assumée.
C'est donc avec une rare molesse intellectuelle que le gars d'Un Gars, Une fille nous propose, ou plutôt nous inflige ses dérives philosophiques de comptoir américainisées sauce oiseau bleu. Auriez vous abusé de la grosse pompe à Nespresso de votre ami le clown, monsieur le jardinier ? Ne faudrait-il pas remettre des bottes à votre taille et vous rabattre sur une bonne vieille Senseo discount qui, elle, au moins, serait à votre portée ?!
Il me semble évident qu'après ses petites escapades Californiennes, c'est non pas un Jean Dujardin que l'on aurait pu se perdre à rêver piquant, pimpant, fier et robuste qui nous revient, mais bien un John Dugarden flétri, penaud, mou, triste. Pire : américain.
Autre scandale : l'absence d'Alexandra L'Amie au casting. Quel vile pleutre de John ! Comment a t'il pu oublier celle qui, malgré l'ombre épaisse et sans aucun doute asphyxiante de son compagnon déjà alors tourné vers la nouvelle Inde, a tant fait pour sa carrière ! Sans parler du fait que... Bon, c'est bon ! Anaëlle Dumoustique ON EN A SOUPÉ ! Voilà c'est dit ! STOP YEN A MARRE ! Si je voulais payer pour voir des moustiques je prendrais un aller simple pour la Guyane et là j'en aurais plein des moustiques, quand je paie 20 boules c'est déjà très difficile de supporter les ronflements, flatulences, rires, respirations, EXISTENCES des personnes autour de moi, alors si en plus on me balance des moustiques plein la chique pendant 3h30 NON-MER-CI !! MERDE !!!!!!!
Chacun connait l'histoire d'Icare qui se brûla les ailes en voulant briller trop haut. Ici, John Dugarden réécrit son propre mythe, ne se brûlant pas les ailes en s'approchant du soleil, mais en se faisant recouvrir d'une épaisse couche de merde de pigeons en stagnant à basse altitude.