Ado-calypse
Sorte de plongée psychédélique dans la journée d'une bande d'ados, Nowhere c'est un peu un condensé de tout ce qu'on a dans la tête à cet âge là : un gros bordel mélant rêves et désillusions, amour...
Par
le 26 mai 2014
24 j'aime
J'avais vu les films récents de Gregg Araki ("White bird in a blizzard", "Mysterious skin", "Kaboom") mais je ne connaissais pas son début de carrière.
"Nowhere" présente peu de traits communs avec les deux premiers cités (que j'ai adorés), mais un fort cousinage avec "Kaboom", avec lequel il partage l'aspect teen movie trash et déjanté, mâtiné de science-fiction, un rapport au sexe ambivalent (très cru dans le discours, assez prude dans sa représentation à l'écran), ainsi qu'une distribution impressionnante.
D'ailleurs ce casting débordant de vedettes s'avère presque contre-productif, tant ce défilé de quasi-caméos s'apparente à un name dropping un peu vain : trop de personnages, trop peu développés.
On va donc suivre le héros surnommé Dark (James Duval, acteur fétiche d'Araki à l'époque) le temps d'une longue journée angoissante au sein du grand nulle part angelino, au gré de ses rencontres avec divers représentants de la jeunesse locale, tous plus barrés et décadents les uns que les autres
Si le film ne m'a pas particulièrement séduit, ni sur la forme (photo surexposée façon soap, esthétique kitsch, couleurs flashy, faux-raccords), ni sur le fond (ambitieux mais confus), il faut reconnaître que son originalité, sa spontanéité et son humour ne laissent pas indifférents.
Jalonné de dialogues souvent drôles et percutants, "Nowhere" s'avère assez bref et rythmé pour ne pas ennuyer, et laisser une impression vaguement sympathique.
Je vais encore tenter "The doom generation" que j'ai sous la main, mais sauf très bonne surprise, je ne crois pas que j'insisterais avec Araki première période.
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Créée
le 23 janv. 2021
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