Le dernier film de NARUSE Mikio, qui reprend le thème du sentiment de culpabilité de Onna no naka ni iru tanin (1966) est terriblement décevant.
Ainsi s’achève le cycle de ce cinéaste dont j’ai visionné 66 des 89 films qu’il a réalisés. Il a certes des qualités, mais il a enchainé trop de films construits essentiellement sur des dialogues.
Je suis de plus en plus allergique aux dialogues verbeux dans les films, car je pense qu’au cinéma les images doivent exprimer plus que les paroles. C'est une différence entre le théâtre et le cinéma.
Un film doit nous donner à voir et donc à interpréter (de manière ouverte) et non nous imposer des discours bien carrés qui ne laissent plus de place à l’imagination.
Hadaka no shima est un exemple, limite, j’en conviens, de la priorité de l’image sur les dialogues.
Bibliographie :
• Le montage cinématographique - Un exercice pédagogique, Communication & Langages, 1976.
• Jacques AUMONT, Montage Eisenstein, 1987 [Partage en ligne].
• Steven BERNAS, Montage créatif et processus esthétique d'Eisenstein, 2008 [Partage en ligne].
• Dossier documentaire Cinéma, Monde en Question.