Oblivion débute plutôt bien, voire même très bien. Le film partage des similitudes tant sur le plan scénaristique, qu’esthétique avec d’autres ténors de la science fiction. Joseph Kosinski arrive à offrir un univers riche, beau, chaotique, et mystérieux s’offrant au final, une véritable personnalité au film, malgré les références évidentes.
La fameuse technique « d’amnésie », le faible nombre de protagonistes, et l’aspect quotidien des missions fonctionnent plutôt bien pour la conservation de ce mystère, sans se relever lourd ou cliché, même si on devine rapidement certaines choses.
Puis, un élément perturbateur va changer ce quotidien, et accélérer l’histoire. Le film commence à montrer quelques signes de faiblesses pour mettre en avant une histoire d’amour, qui n’a, à mon avis, aucun intérêt (ou peu) à l’exception de rendre le personnage incarné par Andrea Riseborough beaucoup plus passionnant, plus complexe.
Malgré ce premier couac typique de l’industrie hollywoodienne, je garde espoir afin d’en découvrir plus lors des futures révélations. Bien qu’au final, je dois reconnaître que mes théories tombent juste pour la plupart (on devine une bonne partie assez facilement), j’étais malgré tout toujours captivé par l'ambiance du film.
Puis, arrive la dernière partie du film… Après, quasiment un sans faute, le scénariste dérape totalement, et à plusieurs reprises. Toute son histoire, son univers s’écroule, comme si, il s’était rendu compte que le film s’approchait de la barre des 2 heures, et qu’il fallait absolument conclure.
Le film enchaîne un peu tout subitement incohérences, manque de réponse, et même un des happy end les plus cons que j’ai pu voir.
Dommage…