Oblivion par cityhunternicky
Oblivion nous raconte la lutte de l’équipe de maintenance des extracteurs contre des aliens.
Je n’attendais rien d’Oblivion. A peine un bon moment sous fond de fiction qui me permettrai pour la énième fois de combattre les vilains aliens qui menacent notre (belle) planète. La tristesse de ma déception est encore plus forte que je ne sauve rien du film. L’histoire est d’une prévisibilité sans fin où aucun des fameux retournements de situation ne retournera autre chose que votre estomac. Grande joie si vous avez pu vous endormir durant votre séance.
Car ce n’est pas mon cas, et la violence des conséquences fut horrible. Le couple principal ne faisant pas rêver (un espoir de #teamtétons aussitôt massacré), c’est avec dépit que l’on se concentre sur la récolte de l’énergie et la rencontre avec les chacals. C’est à dire rien. On attend des heures qu’il y ait confrontation, et là encore, notre envie d’originalité est écrasée. Si vous avez reconnu quelques références, c’est double peine. C’est d’ailleurs à ce moment là que les choses se corsent.
Le manque d’action se fait d’autant plus flagrant qu’elle n’est pas spectaculaire. La tension est massacrée par la prévisibilité et il n’y a que peu d’images spectaculaires pour se concentrer dessus. Le désert et la maison ne sont que feu de paille devant le vide de détails de tous les lieux. Les aliens clochards ne ressortent que plus distants de toute émotion qu’ils contrastent avec l’aspect propret et beaucoup trop lisse de notre couple vedette.
Oblivion n’apporte rien, ne crée rien, ne montre rien. 2h de vide et d’incohérences dans un monde mort et inintéressant.