Le réalisateur de Paradise Now nous revient avec cette belle surprise palestinienne qu’est Omar, primé au Festival de Cannes en 2013 dans la section Un certain Regard, ce long métrage qui expose son héros éponyme et la jeunesse prise en otage dans ce conflit israélo-palestinien qui sévit sur les terres du Proche orient, dont Jérusalem depuis de nombreuses années! C’est avant tout un drame sur cette romance poignante et déchirante qui lie Omar à Nadia joués par deux très bons acteurs palestiniens. Tout d’abord, Adam Bakri, qui est à son premier essai cinématographique et qui crève incroyablement l’écran! Émouvant, touchant, saisissant, bouleversant… les mots en pleuvent pour tenter de décrire toutes ces émotions qui nous traversent grâce à son interprétation magistrale! Il est donc secondé par la jeune Leem Lubany, seul personnage féminin de l’histoire, qui débute elle aussi, dans la peau de cette étudiante qui fascine par ses espoirs et sa positive attitude! Ces deux personnages nous offrent une histoire d’amour viscéral, de toute pudeur qui éclipserait n’importe quelle romance de couple qui irait jusqu’à la « consommation ». Car, il faut le rappeler, dans la tradition musulmane, l’honneur de la femme va de pair avec sa virginité. Aucune scène de sexe n’est démontrée ou évoquée et pourtant la mise en scène parvient à rendre tellement puissante cette liaison vouée à l’échec sous cette pluie de balles perdues dans cette guère injuste… Autant vous prévenir, on en ressort pas indemne car cet amour laisse des marques indélébiles pour tout cinéphile averti ou pas…
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