On l'appelle Trinita par Incertitudes
On l'appelle Trinita commence à dater : 1970 mais avec déjà un Terence Hill plus blondinet aux yeux bleus que jamais et un Bud Spencer alors peut-être pas encore aussi gros mais déjà bourru et de mauvais poil.
Western spaghetti dans toute sa splendeur, écrit et réalisé par Enzo Barboni qui signera plus tard avec le duo plusieurs de leurs meilleurs films comme Deux supers-flics, Quand faut y aller faut y aller ou encore Attention les dégâts, On l'appelle Trinita introduit ce qui a fait le succès des films de Terence Hill et Bud Spencer : des engueulades entre les deux compères, des baffes avec des méchants en réalité plus bêtes qu'autre chose et des scènes de boustifaille intense où c'est à celui qui avalera le plus de fayots.
Ici, comme dans Pair et impair, ils sont demi-frères mais comme dans tous leurs films, ils ne s'apprécient guère ("Moi, je vais vers l'ouest, la Californie, ce qui veut donc dire que toi, tu iras à l'est"). Ceci étant, tout au long de l'aventure, ils seront des justiciers toujours prêts à secourir des mormons face à une bande de mexicains surexcités et contre un major et ses hommes prêts à tout pour s'approprier leurs terres. Avec en prime une gigantesque baston finale qui a nécessité 10 jours de tournage !
Un bon cru donc pour ce film qui a déjà plus de 40 ans et qui engendrera une suite On continue à l'appeller Trinita. Sergio Leone, jaloux de ce succès, produira et tournera certaines séquences d'un autre western parodique : Mon nom est Personne. Toujours avec Terence Hill. Les films de Terence Hill et Bud Spencer sont encore aujourd'hui en tête des audiences de la TNT qui les diffuse régulièrement. Un signe qui ne trompe pas.