Le film-testament sincère, drôle, percutant, émouvant, absurde, ultra-violent et jouissif d’un cinglé de cinéma. Tel pourrait être le résumé de ce dernier film de Quentin Tarantino.
Once Upon a Time… plus champs des possibilités que ça tu ne fais pas, et c’est avec ce très ambitieux titre que le réalisateur le plus cinéphile du monde nous délivre ce qui est sans doute son film le plus intimiste et celui sur lequel le travail d’écriture est le plus évident.
A travers ces deux personnages de losers magnifiques, admirablement interprétés par un tandem Di Caprio/Pitt juste magistral, se cache l’ombre d’un auteur qui voue une grande admiration à la série B lui insufflant une noblesse rédemptrice et percutante qui l’élève au-delà du simple aspect démonstratif.
Quand le réel se mêle à la scène et que les deux éléments se confondent dans une sorte de ballet onirique, cela donne certains des moments de cinéma les plus beaux que l’on avait vus sur un écran depuis belle lurette. Et c’est par l’amour qu’il voue à ce cinéma là que QT l’imprime d’une aura magnifique, noble et aux possibilités infinies.
Persuadé que le temps va lui apporter une des ces plus values....