L'Hollywood de la fin des années 60, les hippies, des chansons incroyables, des stars incroyables, des films incroyables, des bombes incroyables habillées en mini-jupes et en bottes faites pour marcher. Franchement, qui n'aurait pas eu envie de passer des soirées à boire des cocktails ou à se remplir les narines dans des villas aux côtés de telles personnes, dans une telle ambiance insouciante, loin du Viêtnam, etc. ? Insouciante jusqu'à...
Enfin, bref, déjà, l'évocation d'une telle époque suffit à me mettre largement l'eau à la bouche. Mais si c'est en plus Tarantino, un véritable amoureux du Septième art (avec moult références cinéphiles, bien sûr !), qui s'y met... ; un des très très rares aujourd'hui qui parvient à me le faire aimer. Et si en plus d'en plus, on a une distribution de très gros malade... non, là c'est l'orgasme.
Bon, je ne vais pas évoquer chaque second rôle, un à un, mais disons que chacun apporte sa pierre à l'édifice, et même s'il n'apparaît qu'une petite minute, il y a toujours la situation ou la réplique, le tout bien évidemment avec l'excellence de l'acteur ou de l'actrice en prime, qui arrive à le rendre mémorable.
Les situations et les dialogues funs sont toujours au rendez-vous (mes préférés : les dialogues avec la petite fille, mais je les aime tous sans exception !). On est vraiment dans un brillant cru tarantinesque (ouais, en fait, j'ai adoré le film, soit dit en passant !). On se marre souvent. On éprouve du pur plaisir à suivre, en sachant parfois prendre son temps avec eux, les protagonistes.
Ouais, je les garde pour la fin ceux-là.
Margot Robbie dans le rôle d'une Sharon Tate lumineuse et plus vivante que jamais, une bombe nucléaire pour jouer une bombe nucléaire, quoi de mieux ?
Et puis, put..., Leonardo DiCaprio et Brad Pitt, Leonardo DiCaprio et Brad Pitt, bordel de merde, même en petite forme, je signe avec eux ; mais là au sommet du sommet, aussi fabuleux, dans la peau de personnages aussi hauts en couleur qu'attachants et drôles, là, je savoure.
Autrement, on change l'histoire, la véritable. Tarantino l'a fait comme elle aurait dû se passer...
Je ne sais pas si ce Once Upon a Time... in Hollywood deviendra ou pas un classique comme Pulp Fiction ou la dilogie des Kill Bill, mais en tous les cas, il le mériterait. Vive Tarantino, vive le cinéma !