Ce film, c’est juste du fun. On sent vraiment que Tarantino a prit le plus de libertés possibles. On est lâchés dans le Hollywood des années 70, on suit un Brad Pitt dans le rôle d’un cascadeur raté et un DiCaprio qui joue un comédien de westerns sur le déclin. Il y a aussi quelques passages où on suit Sharon Tate.
On sent que tout ça c’est juste un prétexte pour faire faire à des stars des 70’ ce qu’on fantasmerait de faire: se battre contre Bruce Lee, tabasser des hippies (quel plaisir), cramer des nazis dans des films de série B, tester le lsd, etc.
D’ailleurs, Tarantino n’a pas lésiné sur la mise en abîme des personnages, en les faisant jouer des films dans le film. Et même les scènes de ces films là sont réussies, le réalisateur a réussi à jouer avec les codes d’anciens films pour en faire quelque chose de jouissif. Et le mieux c’est que Tarentino n’a pas eu peur de faire s’étirer ces scènes à l’intérieur du vrai film, car au fond, il n’y a aucun intrigue à Once upon a time. Ce qui laisse donc le loisir de caler des scènes de western au beau milieu de nul part, et de passer du coq a l’âne juste pour le bonheur des yeux, sans se soucier d’une quelconque intrigue.
On suit donc les déboires de ces gens, qui font tout et rien, qui vont au cinéma voir leur film, qui donnent à bouffer à leur chien, qui matent des fausses séries des 70’, qui sortent au bar et traînent jusqu’à tard le soir… et le tout dans un Hollywood, certes fantasmé, mais qui justement devient un symbole de liberté scénaristique.
Pour finir la scène finale est juste jouissive, juste de la violence quasi gratuité envers des hippies, mais peut être n’est-elle pas assez longue, j’aurais préféré qu’on joue plus sur le côté ancien soldat invincible de Pitt.