Ondine se présente comme un conte confronté à un monde réel difficile. Il cumule ainsi tous les poncifs d'un conte : des personnages stéréotypés (surtout la femme principale, caricature de féminité entre minauderies, exhibitionnisme, séduction masquée, etc.), une certaine naïveté, un scénario sommaire... La lumière de Christopher Doyle (par ailleurs chef opérateur chez Wong Kar Waï) et la musique de Sigur Ros sont là pour apporter une touche d'onirisme au film, mais le film semble sans cesse hésiter entre un réalisme bancal et une poésie fluette.
A l'image de la petite fille en fauteuil roulant (personnage le plus intéressant du film, sorte de guide pour le spectateur), on a en permanence envie de remettre les pieds des personnages principaux sur terre et de les sortir de cet océan vaseux...