Oppenheimer, biopic du "père de la bombe atomique", Robert Oppenheimer physicien américain nommé directeur du projet Manhattan en 43, dirige le Laboratoire national de Los Alamos en mettant au point les trois premières bombes atomiques de l'Histoire.
Durant ces trois heures de fim, on vit un ascenseur émotionnel avec Oppenheimer qui oscille entre ambitions scientifiques et challenges personnels aux paris politiques parsemés de jeux de pouvoir - le tout dopé par une quête insatiable de reconnaissance et de guerres d’egos d’un monde d’intellectuels névrosés.
Menacé par le développement d’armes thermonucléaires nazis et animé par son militantisme de gauche, Oppenheimer convainc bons nombres de pointures scientifiques de se rallier à sa cause dans l’optique de désamorcer la menace fasciste.
Dépossédé à la naissance de son bébé, les États-Unis s’en emparent pour bombarder Hiroshima et Nagasaki sans même s’être donné la peine d’être d’abord menaçant envers le Japon. Robert longtemps partisan de l'usage des bombes atomiques finit par s’opposer au développement des armes thermonucléaires rattrapé par la sensation d’avoir du sang sur les mains et la culpabilité de ne pas avoir anticipé les conséquences de ses actes.
Le tout tourné avec des caméras grand format – des Panavision 65mm et des IMAX 65mm qui, pour la première fois, tournent en noir et blanc et des images d'une explosion nucléaire que Christopher Nolan est parvenu à recréer sans avoir recours aux effets numériques.