Orange mécanique par Aurélien Boucher

Au XXIe siècle, où règnent la violence et le sexe, Alex, jeune chef de bande, exerce avec sadisme une terreur aveugle. Après son emprisonnement, des psychanalystes l'emploient comme cobaye dans des expériences destinées à juguler la criminalité…

ORANGE MECANIQUE est un excellent film culte de Stanley Kubrick qui avait suscité la polémique à l'époque.

L'histoire du film est excellente, dans un XXIème siècle dystopique où on suit l'histoire d'Alex, un jeune chef de bande sadique qui se retrouve emprisonné et utilisé comme un cobaye par des psychanalystes pour juguler la criminalité.

Le tout est surtout excellent de par les thèmes abordés et de l'anticipation de l'œuvre, en remettant en question la morale du bien et du juste, et surtout une critique du système qui en voulant mettre fin à la criminalité détruit la vie des cobayes, notamment dans la 3ème partie du film montrant la descente aux enfers psychologique du personnage principal et où le mal qu'il avait fait se retourne contre lui.

Et surtout, la grande force du film vient surtout de l'intensité procurée, avec des scènes très violentes et impactantes, que ce soit les scènes de violences et de sexes dans la première partie (notamment la scène où la bande d'Alex s'attaque à un couple), les scènes de thérapies de la deuxième partie avec notamment la scène culte où Alex doit voir des films violents avec les yeux qu'il ne peut pas fermer, ainsi que les scènes de torture psychologique dans la troisième partie (le moment où il est enfermé dans une pièce avec la musique forte).

Le casting est excellent, et surtout porté par Malcolm McDowell dans le rôle d'Alex, un chef de bande sadique, adepte de l'ultraviolence et du sexe et passionné de la musique de Beethoven. Le personnage est surtout marquant de par son coté sadique limite terrifiant (notamment le plan d'ouverture culte), et aussi de son évolution vers un personnage plus dramatique dans la troisième partie.

Après la réalisation de Kubrick est superbe, avec une superbe composition des plans, un excellent visuel qui n'a pas vieilli, et surtout des plans qui renforcent le malaise des scènes d'ultraviolence et de sexe.

Et la musique est vraiment superbe, avec de la musique de Beethoven, et qui sert parfaitement l'ambiance malsaine du film, montrant que la musique n'adoucit pas les meurtres.

Un excellent film culte.