Orange mécanique par hernstburgler
Il porte une coquille pour s'affranchir des regards inquisiteurs, et des faux cils pour avoir un regard plus noir. C'est un dur, un vrai, qui n'hésite pas à taper le clochard, à violer la bourgeoise sous les yeux du richissime handicapé.
Les meilleures blagues ont une fin, ou en tous cas, on essaye d'y mettre un terme. Alors on lui mettra des gouttes dans les yeux et on va le gaver comme une oie de thanksgiving. A la fin, violence et sexe le feront vomir, encore ivre qu'il est d'avoir ingurgité tant de débauche. Et le film se termine lorsque notre délicieux coqué sort de sa gueule de bois.
Ce film suinte la violence graisseuse (et pourtant elle ne me dérange que très rarement). Ce ne sont pas les scènes de viols ou de violences brutes qui ressortent. Ce sont les éléments de décor, le bar, la housse du lit, le mobilier moderne et acide, la cour des miracles qui font la violence. Ce film reste un des plus durs films que j'ai pu voir. C'est pour moi sa force, c'est pour cela que je l'apprécie beaucoup. Après, c'est juste une histoire de type torché. Mais quel type !