Organizm part du cliché où un virus mortel caché depuis des décennies, se propage à l'ouverture d'un caisson dans une base militaire. Dès le début, le film est d'un ennui mortel (comme le virus !). On assiste pendant 1 h 20 à un enchaînement de scènes plus absurdes les unes que les autres : bien évidemment le charabia scientifique censé expliquer la situation est bien présent, mais surtout Frank Sears, l'homme qui a révélé l'existence du virus découvre que l'anti-virus est dans son sang, idée débile puisqu'à part se saigner à blanc, cela ne servira pas à grand chose. Mais le scénariste persiste et signe : le héros se sera vidé d'au moins trois litres d'hémoglobine, mais reste en vie jusqu'à la fin ! D'ailleurs, Sears et Carrie Freeborn, la femme militaire qui l'accompagne, se rendront compte après avoir traversé tout le pays, qu'il fallait en fait rester sur place pour éradiquer le virus. Mais le summum du ridicule reste une scène pseudo-érotique où Sears enduit de son sang, le corps nue de Freeborn, tout cela agrémenté de musique techno. Définitivement pathétique !!!