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Pour les amateurs de l’agent le plus beauf de France, le retour aux affaires ne pouvait que réjouir, et il n’y avait pas trop à craindre de voir Nicolas Bedos prendre le relai de Michel Hazanivicius...
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Beaucoup de choses ont été dites sur ce troisième opus, dont une grande partie avant sa sortie sur nos écrans. La simple annonce de ce film a entrainé un concert de grincement de dents, venant principalement des fans des deux premiers films, qui craignaient un dévoiement de l'essence originelle de la saga.
Et il faut admettre que ce film n'est pas exactement dans la droite lignée des précédents: un changement de registre et d'humour s'instaure dés les premières minutes. Nous découvrons un Hubert Bonisseur de la Bath toujours sûr de lui mais dépassé par son temps, vieillissant et défaillant. Le changement de réalisation est lui aussi flagrant, on passe d'un style ouvertement parodique (dans la construction des plans et les mouvements de caméra, toujours très référencés), à un style plus libre avec des plans variés et une caméra plus mobile.
Les scènes d'action sont également plus ambitieuses, bien que le côté grotesque -les personnages qui esquivent les balles, les bagarres surréalistes...- ne passe pas à la trappe.
L'humour, quant à lui, s'éloigne de l'absurde de ses prédécesseurs mais fait toujours appel aux mêmes ressorts comiques, à savoir la stupidité et la suffisance de notre espion. La recherche du rire est moins constante, les blagues sont donc plus espacées mais mettent davantage de temps à s'installer, là où elles fusaient dans les premiers volets. Il faut relever l'importance du malaise, décrié par certains comme un point négatif mais qui, à mon sens, rend certaines situations d'autant plus drôles et jouissives.
Pour ma part, je suis plutôt convaincu par ce changement de réalisation, Nicolas Bedos a su s'approprier le personnage d'OSS 117 sans pour autant renier sa singularité. On s'amusera aussi de l'antagonisme entre certains de ses détracteurs, les uns lui reprochant de rire avec (et non "de") son personnage, et les autres l'accusant de s'excuser en permanence -oubliant qu'il s'agit là du postulat du film, Hubert devant prendre des pincettes pour ménager les africains qui "voient du racisme partout", dixit Armand-.
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Créée
le 5 août 2021
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