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12 ans après les deux premiers opus qui dépoussiéraient les films d’agents secrets des années 60 sur le mode parodique, c’est peu dire qu’OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire était attendu.
L’action se déroule en 1981, ce qui est cohérent par rapport au vieillissement de Jean DUJARDIN. C’est l’époque de la Françafrique postcoloniale propice aux vannes sur les noirs de ce continent et aux clichés sur la France giscardienne.
Hubert Bonnisseur de la Bath doit éviter un putsch susceptible de renverser un dictateur adoubé par la France. De plus, il doit faire équipe avec un jeune collègue (Pierre NINEY) alias OSS 1001 (le parallèle avec le T1000 de Terminator 2 venant supplanter l’ancien modèle – incarné par Arnold SCHWARZENEGGER – ne m’a pas échappé).
Les deux films précédents avaient révélé un sens de l’ironie redoutable (n’empêchant jamais l’affection pour ses personnages) et un talent pour faire revivre une époque ou un moment. La recette est à nouveau respectée (Nicolas BEDOS – réalisateur – a les qualités requises), avec un peu moins de fraicheur cependant et sans la découverte des dialogues irrésistibles de Jean-François HALIN. J’ai préféré Rio ne répond plus.
Quant à Jean DUJARDIN – presque de tous les plans – il est impeccable en homme d’action intrépide et en crétin professionnel, et sa complicité avec Pierre NINEY fonctionne bien. Par contre, les rôles féminins servent juste de faire-valoir, et bien que le résultat ne soit pas désagréable, ce troisième volet reste en-deçà de l’espoir suscité.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de 2021 et Une suite, plus de 10 ans après…
Créée
le 25 août 2021
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