Le film commence par la fin, ce qui est une excellente idée car elle laisse présager l’ampleur de la tragédie qui va se révéler. Orson Welles a une verve dans les dialogues comparable à celle de William Shakespeare. Iago, l’infâme félon, est sublimé par un acteur au nom véritablement imprononçable. Néanmoins, il était superflu d’autant insister sur le fait qu’Othello soit Maure au début pour nous mettre le réalisateur en principal interprète et légèrement foncé pour dire que mais la faconde de l’acteur empêche de trop y penser.