Inutile de faire trop long afin de parler de l’énième et interminable imposture filmique d’Albert Serra, inutile de perdre plus de temps, encore… Je me suis laissé convaincre (ou laisser avoir, plutôt) par les élogieuses critiques, exultant de joie au nouveau « thriller paranoïaque » du cinéaste Catalan, mais c’est bel et bien toujours de l’imposture, Serra…
Évidemment, je ne suis pas allé en salle me taper ce machin (faut pas exagérer)… Serra est toujours le même poseur, avec le même procédé de mise en scène n’apportant strictement rien au non-scénario. Et, à titre personnel, j’ai toujours trouvé la photographie de ses films dégueulasse, même formellement, je ne peux donc pas trouver d’intérêt à son cinéma.
C’est une caricature de cinéma radical, dont la lenteur n’exprime rien, si ce n’est l’égocentrisme de son réalisateur. Du vide, du rien. Et contrairement à ce que j’entends ici et là, c’est moche.