Ça fait du bien, de temps en temps, de prendre son pied avec un film que l'on avait pas vu venir du tout. Je pense même que je peux compter les bonnes surprises comme Paddington 2 sur les doigts d'une main.
Au vu des critiques ultra-élogieuses qui l'accompagnaient, je m'attendais à un chouette film "pour enfant" mais pas à un quasi chef d'œuvre qui mélange aussi bien tout ce que je peux aimer dans le cinéma.
La comparaison va paraitre bizarre à certains mais j'ai trouvé dans Paddington 2 tout ce qui m'a plu dans La forme de l'eau (à commencer par des plans de malades, et un travail esthétique remarquable) mais aussi (et surtout) tout ce qui y manquait : une véritable émotion qui fait que j'ai (presque) versé une petite larme à deux reprises (lorsque le héros se croit abandonné par la famille Brown et lorsqu'il retrouve sa chère tante Lucy à la fin de l'histoire).
Le réalisateur, Paul King, réussit la prouesse de s'adresser aux plus jeunes (la bonté et l'innocence du petit ours sont sans faille) sans jamais ennuyer des spectateurs plus âgés qui auront leur lot de scènes d'actions et de références bien placées.
Et si ça ne suffisait pas, Paddington 2 se paye aussi le luxe d'être super drôle : les pointes d'humour typiquement anglaises font mouche à chaque fois. Put… il y a même une scène de comédie musicale à la fin qui est réussie !
Il ne me reste plus qu'une chose à faire : regarder le premier en espérant qu'il soit au moins à moitié aussi bon que cette suite et que le rôle de méchante, allouée à Nicole Kidman soit aussi réjouissant que celui de Hugh Grant.