Paul King orchestre, à nouveau, un film où les éclats de rire des plus jeunes résonnent avec les sourires complices des plus âgés.
Sous les traits innocents d’un ours à la bonté inébranlable, Paddington offre un spectacle où l’humour nait de la maladresse face à un monde trop complexe. Cette dynamique côtoie des scènes d’action pleines d’ingéniosité et des clins d’œil subtilement placés. Loin d’être un simple divertissement, le film trouve son équilibre dans une narration qui parle à tous, petits et grands.
Pourtant, dans cette suite, le petit ours s’efface parfois, laissant l’écran à une intrigue qui, malgré son charme, peine à égaler l’énergie vibrante et multiculturelle du Londres du premier opus. La ville, autrefois célébrée dans son chaos plein de vie, se réduit ici à un microcosme de voisinage aisé, où le vivre-ensemble devient un consensus édulcoré.
Mais Paddington 2 ne perd jamais de vue son humanité lumineuse, enveloppée dans un univers visuel débordant de couleurs et de trouvailles. Le film, porté par un héros aussi naïf que résolu, est une ode aux valeurs simples : l’hospitalité sincère, l’honnêteté infaillible, et à l'empathie.