Léa est une jeune adolescente, qui a des amis, des problèmes familiaux et qui se sent isolée et incomprise. C’est dans cette période de doute et de fragilité qu’elle rencontre Tom. Un bel homme, bien plus âgé qu’elle, plus mature que les autres garçons et surtout qui semble la comprendre. Sauf que Tom a d’autres projets pour elle que de simplement lui faire vivre un bel idylle…
Sans trop en dire, Palm tree and Power Line est un film frontal, nous montrant en détail le cheminement et surtout la manipulation mise en place pour forcer à l’inacceptable. Le film sonne extrêmement vrai et nous donne continuellement des détails, pour nous faire comprendre le fonctionnement du piège sentimental de Tom.
Il faut d’ailleurs saluer la performance de #JohnatanTucker( dans le rôle de Tom), qui arrive extrêmement bien à jouer le doux charmeur tout en nous laissant entrevoir son fond de manipulateur sans scrupule. De même #LilyMcInerny joue très bien les adolescentes perdues et amoureuses et des scènes très dures.
À Deauville, #JamieDack (la réalisatrice) a remercié le public pour sa compréhension et son accueil, nous expliquant que dans d’autres lieux ça ne s’était pas aussi bien passé. Ce que je veux bien croire, le film est choquant et peut heurter de par son sujet, sa manière directe de montrer les choses et sa fin terriblement réaliste. Mais globalement je trouve étonnant d’en vouloir au film qui ne fait que dépeindre une réalité de manière claire et sans ambiguïté. On est très loin d’un #Lolita.
Le titre, Palm tree and power Line, m’intriguait. Je percevait le choc de deux imaginaires, fantasme paradisiaque et réel dangereux. Au visionnage j’ai compris que ces deux imaginaires se rattachaient aux personnages. Le film est une vision brute et sans concessions de ce qu’il se passe quand un palmier touche des câbles haute tension. On sait comment ça se fini : ce n’est pas agréable à voir, mais c’est important de le rappeler et de le montrer.