Dans l'espace, sans but, ce dévoile le vide de notre existence.

Très agréable découverte que ce Pandorum qui, s'il ne révolutionne pas le genre, offre tout de même son lot de surprise plutôt bien tenu. Le film offre aussi son lot de situation pas toujours très tangible à première vu mais finalement, les péripéties s'intègrent plutôt bien à son univers et son sujet.

L'histoire tout comme le suspense des situations sont très prenantes, au point qu'a l'image de son personnage principal, on ce demande sans cesse, mais c'est quoi ce bordel ? On suit donc n le réveil de Bower après une trop longue mise en sommeil cryogénique. Nous sommes à bord du dernier vaisseau qui contient tout ce qui reste de l'humanité et très vite, on découvre que même si l'humanité tente ici son dernier vas tout pour survivre, rien ne semble ce passer comme prévu.

Dans le vide spatial qui semble offrir aucun lendemain, le chaos reprends rapidement ses droits dans ce récit étouffant, glaçant, sale, tribal, une sorte de Mad Max dans l'espace en huit clos plutôt bien fichu. Alors même si il n'est pas le plus grand film dans sa catégorie, il fait parti du haut du panier et reste très sympathique jusqu'à sa révélation finale que certain trouverons peu être un peu facile mais qui reste à l'image de tout le film, sans prétention et bien construit.