Le vrai sot de l'angoisse
L'ouverture promet une aventure captivante, avec ce cosmonaute qui se réveille complètement perdu et sans mémoire dans un immense vaisseau envahi par les ténèbres où il doit se démerder avec pour seul éclairage un vieux stick lumineux, façon Amnesia in space. Paranoïa lourde dans des gros conduits d'aération envahis de câbles dans lesquels on s'empêtre, bruits étranges, ça part étonnamment bien malgré le non-jeu de Ben Foster.
Et puis les autres personnages font leur apparition, et à partir de là on reprends à l'identique la trame et les rebondissements de The Descent, dans les chiottes du vaisseau de Dead Space (le jeu hein !) avec des éclairages à la con et un travail du son particulièrement inexistant.
Les protagonistes sont caricaturaux et leurs interprètes sont complètement lisses et effacés (Ah ! Ah ! Ah oui vraiment, Cam Gigandet est un jeune flan). Il y a bien une légère tentative de représenter la folie qui gagne le personnage de Dennis Quaid, qui a dû expédier son rôle en deux heures de tournage, mais elle est totalement ratée et incompréhensible.
Même les créatures font vraiment pâle figure, malgré leur histoire astucieuse, c'est même pas drôle de voir un fermier samoan illettré leur casser la gueule avec des bruitages tonitruants.
Reste la fin, assez bluffante pour le coup, mais trop tard j'avais déjà quitté le navire...