Feel Safe.
Beaucoup le savent, mais le répéter ne fera de mal à personne : Joe Dante est un homme indispensable au cinéma. Orfèvre de l’image, inventeur fou, enfant éternel, c’est une créature en jubilation...
le 3 déc. 2014
69 j'aime
4
Ah ! Joe Dante ! Je n’arrête pas de vanter les mérites de ce mec là et je me rends compte au final qu’encore aujourd’hui, je laisse pas mal de ces films de côté, ne prenant même pas la peine de les voir tous. C’est le hasard qui m’a d’ailleurs planté devant cette « Panique à Florida Beach », et pour le coup, je loue le hasard ! Ah mais quel régal ! L’air de rien, ils sont peu nombreux ces films qui se replongent dans les années 1960 et qui parviennent à singer les codes de ce cinéma sans sombrer eux-mêmes dans ses lourdeurs. Pour le coup, c’est justement le piège qu’évite ce film de Joe Dante. Il parvient à rendre hommage à une époque et à un genre tout en parvenant à développer un message autant corrosif qu’évident. Encore une fois, comme le sale gosse qu’il est, Joe Dante va profiter de cette nouvelle intrigue pour renverser la table et donner le beau rôle à une adolescence lucide sur le monde, pétrie de bons sentiments, le tout dans un spectacle très gentiment iconoclaste, filou et coquin. Moi en tout cas je me suis régalé avec ce film là. C’est à la fois une belle déclaration d’amour au cinéma tout en sachant se montrer doucement irrévérencieux. Moi, ça, j’adore.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films sur l'adolescence et Les meilleurs films sur la guerre froide
Créée
le 18 janv. 2018
Critique lue 247 fois
6 j'aime
D'autres avis sur Panic sur Florida Beach
Beaucoup le savent, mais le répéter ne fera de mal à personne : Joe Dante est un homme indispensable au cinéma. Orfèvre de l’image, inventeur fou, enfant éternel, c’est une créature en jubilation...
le 3 déc. 2014
69 j'aime
4
Près de trois ans après le semi-échec du pourtant délirant Gremlins 2, le cinéaste Joe Dante revenait sur les écrans géants avec ce projet ô combien personnel, mais qui ne connaîtra malheureusement...
Par
le 19 avr. 2015
39 j'aime
3
Mâtin, quel film étrange ! Premier paradoxe: on est persuadé d'assister à un film des années 80 (années de naissance artistique du Joe Dante), et on est donc étonné d'être passé à côté à l'époque (en...
Par
le 26 juin 2011
35 j'aime
3
Du même critique
Il y a quelques semaines de cela je revoyais « Inception » et j’écrivais ceci : « A bien tout prendre, pour moi, il n’y a qu’un seul vrai problème à cet « Inception » (mais de taille) : c’est la...
le 27 août 2020
238 j'aime
80
Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...
le 20 sept. 2019
207 j'aime
13
Avatar premier du nom c'était il y a treize ans et c'était... passable. On nous l'avait vendu comme l'événement cinématographique, la révolution technique, la renaissance du cinéma en 3D relief, mais...
le 14 déc. 2022
161 j'aime
122