J'ai eu la chance de découvrir ce film en Cinexpérience en présence de la réalisatrice et de deux des actrices.
J'ai été d'autant plus ébranlée par Papicha, du fait que je n'en avais pas du tout entendu parler avant de le découvrir sur grand écran.
D'un côté j'ai été impressionnée par sa thématique (les années de plomb à Alger - dont j'ignorais alors tout -) et de l'autre, par sa vitalité, vitalité qui déborde en particulier de son actrice principale : l'émouvante Lyna Khoudri (qui, en vrai à l'air d'une petite enfant toute délicate et qui s'avère avoir un fort caractère).
Rappelant brièvement Mustang de Deniz Gamze Ergüven, Papicha se différencie par son rythme, sa mise-en-scène enragée et son côté davantage politique.
Présenté à Cannes en mai dernier, le film a été chaleureusement accueilli et cela est tout à fait compréhensible tant il pointe du doigt des sujets complexes dont personne n'ose se frotter de peur de provoquer des réactions négatives.
Par son audace et sa maitrise du sujet, Mounia Meddour frappe fort avec ce premier long-métrage, se plaçant ainsi comme une réalisatrice qui ne craint pas d'évoquer le passé sans censure.
Son film est aussi désarmant que poignant et ne manquera pas d'éveiller les consciences (je l'espère en tout cas).
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