Quelques fois, je prends un plaisir fou à me faire mal. Une action me permettant de me soulager de la réalité, une réalité parfois lourde à supporter. D'autres fois, c'est juste pour le plaisir, histoire de tester mes limites.
Et ces limites, je les ai explosé en regardant le quatrième volume des sorcières bleues.
La saga des "Paranormal Activity" descend, au fil des épisodes, dans la médiocrité absolue. Le premier volet était bon, proposant des scènes plutôt angoissantes et bien menées. Le principe fut repris lors d'un deuxième volume quasiment semblable, avec un scénario promettant de bonnes choses (la famille de la fille) mais qui virait au nawak complet malgré une fin bien jouissive. "Paranormal Activity 3", quant à lui, était une purge se réclamant comme "les origines". Manque de bol, nous n'apprenons que de peu de choses et ce peu de choses est d'un ridicule assez lourdingue. C'est d'ailleurs à partir de celui-là que les procédés mis en place (caméra) commençaient à sérieusement s’essouffler.
Dans ce nouveau film, censé être "la fin", un nouvel appareil vient faire son entrée pour (je pense) donner une nouvelle force à la saga ; l'ordinateur. Et oui, on en bouffe à tir-larigot de plans dégueulasses avec la webcam. C'est une idée certes honorable mais qui devient complètement stupide au bout de 10 minutes. Sans déconner, vous connaissez des gosses qui regardent des dessins-animés sur un ordinateur en se lavant ? Non, pas moi.
Et jouer à la Wii à 7 piges ? Putain, il y a bien autres choses à foutre ! Quels parents indignes.
Blague à part, "Paranormal Activity 4" rend bien compte de cette nouvelle génération d'adolescents perdus, bouffés par la sous-culture orchestré par les médias.
Bien entendu, nous retrouvons des incohérences assez monumentales et des trous noirs désarmants (c'est quoi cette fin ?). Les jump-scareds putassiers ne fonctionnent plus (le coup du couteau qui tombe à pleurer de tristesse) et la pseudo-tension essayant d'être développée est inexistante.
Mais attention, là n'est pas le pire.
Le pire, c'est les acteurs. Deux, en particulier.
Primo, l'ami de la jeune et mignonne fille. Sacré nom de dieu... Ce mec est l'archétypique du gros lourdingue en cheveux ébouriffés, se croyant être irrésistible avec ses plans dragues à deux balles et sa tendance nauséabonde à se la péter en toutes circonstances. Je n'avais qu'une envie avec sa caméra : lui foutre dans l'anus et la faire ressortir par la bouche.
Secundo, le gosse. Celui enlevé à la fin du deuxième épisode. Il est censé être le fil conducteur de l'intrigue, celui qui déclenche les aventures et donc la peur. Seul problème : il est à mourir de rire. Que ce soit son horrible voix française ou ses actions. Sans déconner, peut-on le prendre en sérieux ? Et sa mère, qui débarque comme une fleur, d'un coup. Ouais, je repasserai.
Bilan très mauvais pour "Paranormal Activity 4". Une suite inutile, pitoyable et servant allègrement pour distiller sa haine.