Première surprise : ce film n'est pas une parodie des "Paranormal activity" qui foisonnent ces derniers temps. Et pourtant il aurait mieux valu tant il n'y a rien à sauver dans cette bouse cinématographique.
L'histoire tient en deux lignes : Scarlett et son compagnon s'envoient en l'air toute la nuit et se filment. Le lendemain en regardant la dite vidéo sur son nokia 3310 la demoiselle se rend compte que, oh ! stupéfaction ! une entité griffue avec un masque d'Halloween et une capuche noire se trouve également sur la vidéo ! Damn.
Tout le long des 70 minutes qui suivent (car oui, 70 minutes peuvent être très très longues) Scarlett ne fera que déambuler dans la ville en prenant les transports en commun, où va-t-elle ? d'où vient-elle ? On ne le saura pas.
Certes on s'en tamponne.
Dès qu'elle se trouve dans une rame de métro, Scarlett se tape une p'tite sieste. Comme cela lui arrive à peu près 18 fois par jour, à défaut d'être possédée elle est sûrement narcoleptique, m'enfin moi pour ce que j'en dit.
Petit à petit, au milieu d'effets psycho-coloro-gothico-catastrophiques, car oui le réalisateur se prend pour une sorte de David Lynch borgne, le monstre étend son emprise sur Scarlett qui n'en peut plus de faire des siestes et de se promener les tétés à l'air.
Le dernier quart d'heure quant à lui se révèle doux, chaud et hypnotisant. On se sent happé par... Eh attendez ! Je me suis endormie.
Flûte je ne connaîtrais pas l'épilogue de cette petite merveille...