Un très beau film d'animation, destiné à un jeune public (pas trop jeune, je dirais à partir de 8 /10 ans) , mais pas seulement. Comme dans le précédent film de la réalisatrice, Brendan et le secret de Kells (coréalisé avec Tomm Moore) le graphisme est épuré, et s'inspire dans certaines séquences des traditions locales (les enluminures celtiques pour Brendan, ici les miniatures persanes, indiennes ou d'Asie centrale).
Bien que conçue pour ne pas traumatiser un jeune public, l'histoire n'édulcore pas trop. Et la fin est ouverte, pas de happy end artificiel.
On notera la place accordée à l'imaginaire. Quand la situation est vraiment trop difficile, Parvana se remémore (et raconte à d'autres) les histoires que racontait son père (c'es là qu'intervient le graphisme inspiré des miniatures, dont j'ai parlé plus haut). Elle s'en sert aussi comme d'une parabole pour expliquer la situation.
Casting vocal (du moins en VO, j'ai vu le film en VF) composé d'interprètes, si je me fie aux noms, d'origine afghane (ou approchant). Même chose pour une partie de la musique